1. Élaboration du tableau de formation des résultats (TFR) :
3. Retraitement du CPC :
Les analystes financiers suggèrent de procéder à des reclassements du compte de produits et charges (Retraitements du CPC) pour établir des comparaisons inter-entreprises pertinentes d’une part, et pour analyser de façon significative l’exploitation de l’entreprise sur plusieurs périodes d’autre part.
Les principaux redressements du CPC concernent les redevances de crédit-bail et les charges de personnel ; d’autres reclassements peuvent être nécessaires, selon la situation de l’entreprise, tels que ceux relatifs aux charges de sous-traitance et aux subventions d’exploitation.
1. Crédit-bail :
La redevance de crédit-bail payée est déduite des autres charges externes, puis éclatée en deux parties :
· Une partie relative aux dotations aux amortissements d’exploitation (égale en principe à la valeur du bien figurant au contrat, divisée par le nombre d’années de location prévu).
· Une partie relative aux charges financières (pour le solde), à reclasser avec le poste frais financiers.
Notons que ce retraitement impliquera une diminution des autres charges externes et donc une amélioration du niveau de la valeur ajoutée.
2. Les charges de personnel extérieur :
Ces charges figurent dans la rubrique « Autres charges externes » puisque le personnel en
question n’est pas liée à l’entreprise par un contrat de travail. Il serait préférable de les considérer comme des charges de personnel, au même titre que le personnel de l’entreprise, parce qu’il contribue à l’activité de l’entreprise.
Ce reclassement induit également la réduction des consommations intermédiaires et par suite une amélioration de la valeur ajoutée.
3. Les charges de sous-traitance :
Selon la même logique, c.-à-d., rendre la comparaison pertinente entre les entreprises, on retranche les charges de sous-traitance des autres charges externes et on les reclasse :
· En achats, pour la part des matières,
· En charges du personnel pour la part de la main d’œuvre.
La valeur ajoutée se trouve en conséquence augmentée.
4. Les subventions d’exploitation :
Le plan comptable marocain exclut du calcul de la valeur ajoutée les subventions d’exploitation. Toutefois, ces subventions sont accordées à l’entreprise pour compenser une insuffisance des prix de vente, elles doivent donc être considérées comme un supplément du chiffre d’affaires.
Ce reclassement des subventions d’exploitation permet d’accroitre la production et par conséquent la V. A. de l’entreprise.